les chiens dangeureux.

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Cette fois l'accident ne s'est pas produit dans un cadre familial. Aaron, un petit garçon de 19 mois, mordu par un chien à Bobigny mardi soir dans le hall d'un immeuble, est décédé mercredi matin de ses blessures. Un habitant de l'immeuble, âgé de 60 ans et désigné comme pouvant être le propriétaire ou le détenteur du chien, et son neveu, 42 ans, ont été placés en garde à vue. Ils l'étaient toujours mercredi soir.

Le drame a eu lieu peu avant 20 heures. Le chien s'est jeté sur le garçonnet alors que celui-ci attendait l'ascenseur aux côtés de sa mère et de sa tante dans l'entrée d'un immeuble de la cité de l'Etoile. Selon les premiers éléments de l'enquête, "le chien a surgi dans le hall, a attrapé l'enfant au visage et l'a traîné sans lâcher prise", d'après une source judiciaire.

"Le chien était détenu dans de mauvaises conditions"

Plusieurs personnes ont en vain tenté d'obliger le chien à desserrer sa prise. Le chien a fini par lâcher de lui-même l'enfant, selon cette source. Présenté au début comme un rottweiler par une source judiciaire, ce chien serait en réalité un "croisé berger allemand-beauceron", enregistré comme croisé rottweiler, selon Christophe Bellanger, responsable de la SPA (société protectrice des animaux) de Gennevilliers, interviewé par Radio France Bleu Ile-de-France, qui a vu le chien. "Il n'est plus sûr que ce soit un rottweiler. Des recherches sont en cours pour connaître la race exacte du chien", a confirmé la source judiciaire.

Le chien est mort de coups de couteaux portés par des personnes intervenues pour lui faire lâcher prise. La préfecture avait indiqué que le chien avait été transporté à la SPA pour être "rapidement" euthanasié. Il n'a pas survécu à ses blessures, selon la source judiciaire. "Il était dans un état de maigreur flagrant", a constaté le responsable de la SPA, pour qui "ce chien était détenu dans de mauvaises conditions". De source judiciaire, il pesait 26 kg.

Le texte sur les chiens dangereux adopté au Sénat

Le maire de Bobigny Catherine Peyge (PCF) a écrit au ministre de l'Intérieur pour attirer son attention sur le danger de voir gardés les chiens d'agents de sécurité aux domiciles de leurs maîtres. Le maire a relevé que sur 210 chiens de catégories 1 et 2 déclarés à Bobigny, "les 3/4 sont employés par des agents de sécurité et de gardiennage".

Le drame de Bobigny s'inscrit dans une longue série. Depuis 1989 en France, une trentaine de personnes a été tué par des chiens, la plupart étant des enfants ou des personnes âgées, souvent agressées dans un cadre familial. Le projet de loi renforçant encore les obligations des propriétaires de chiens dangereux et la répression en cas de morsure a été adopté mercredi en commission au Sénat. Il sera débattu le 7 novembre.

Source tf1.fr
Ce qu'ils ont oublié de dire c'est que le chien à tenu l'enfant dans sa gueule pendant 20 min...20min et que c'est un pharmacien qui a du piqué le chien en lui donant un décontractant ! D'habitude je prends toujours la défense des maîtres et du chien mais dans ce cas là non ! Le chien était un croisé porte et fenêtre pas en laisse ni museler !!! C'est dommage que le chien soit mort, mais d'un côté c'est pas plus mal !!
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c'est affreux ! Je suis scandalisée par ça ! Combien d'enfants devront mourir encore avant que les propriétaires de ces molosses ne leur mettent leur muselière correctemnt.
POurquoi n y aurait il pas des mesures plus radicales!
A présent, quand je suis dans la rue avec Emma je ne suis plus du tout rassurée.
Mo je dis qu'il faut dresser surtout les maitres avant d'accuser lanimal, je pense qu'il ne réagit pas ainsi sans raison, d'autant plus que ce chien semblait subir de mauvais traitement.